Coordination des Clients des Chemins de fer de Provence - "Faire de ce Train la fierté de la Provence !"
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 Courrier Création: 03/02/06  //  Mise à jour: 10/04/08 Evènements 


1 TRAM 2 ???

Ce courrier a été adressé à tous les maires des communes rattachées à la CANCA, à la Présidence de la CANCA, au Vice-Président délégué aux transports de la CANCA, à la Direction des Chemins de fer de Provence, à la Présidence du SYMA, au Conseil Général, à Nice-Matin, suite à l'article surprenant paru dans Nice-Matin le 01/02/2006 "Le Paillon et le Var rivaux pour le tramway 2"

(28 copies de cette lettre ont été envoyées)

Copie de l’article de Presse original (document PDF, 572 Ko)

 

 

Le long de la ligne, Jeudi 2 Février 2006

 

Ce courrier a été adressé à tous les maires des communes rattachées à la CANCA, à la Présidence de la CANCA, au Vice-Président délégué aux transports de la CANCA, à la Direction des Chemins de fer de Provence, à la Présidence du SYMA, au Conseil Général, à Nice-Matin, suite à l'article surprenant paru dans Nice-Matin le 01/02/2006 "Le Paillon et le Var rivaux pour le tramway 2"

(28 copies de cette lettre ont été envoyées)

 

Madame, Messieurs,

 

En tant que représentant de la « Coordination des Clients des Chemins de fer de Provence », j’ai lu avec attention l’article paru dans Nice-Matin du lundi 30 janvier 2006, sous le titre « LE PAILLON ET LE VAR RIVAUX POUR LE TRAMWAY II », rapportant les propos du dernier Conseil Communautaire de la Communauté d’Agglomération de Nice.

 

J’ai le plaisir de vous apporter le point de vue de la « Coordination » et de sa connaissance des transports dans les Alpes-Maritimes (en général) et des Chemins de fer de Provence (en particulier).

 

Monsieur Véran, Maire de Levens, cite en exemple les transports Suisses et Autrichiens avec justesse. L’exemple Suisse est un modèle de complémentarité des transports par fer et de politique globale de gestion des transports en commun. Pour exemple, en Suisse, une ligne comme les Chemins de fer de Provence n’aurait pas été laissée à l’abandon, mais valorisée. Mais il me semble que sa conclusion n’a pas de point de comparaison, et sa logique m’échappe. « Il suffirait de modifier, très peu, les voies, et d’acheter les véhicules adaptés ».

D’une part le maire de Levens ne semble pas apprécier les coûts qu’une telle modification implique. Si la plateforme est existante, la pose de 24 kilomètres de rails de tramway en voie « standard » doit s’accompagner de l’électrification des 24 kilomètres, la démolition et reconstruction de toutes les haltes, l’étude de passages d’un tramway en tunnel, la faisabilité et le savoir-faire pour le passage d’un tramway sur voie unique…

Plutôt que d’envisager une solution aux coûts prohibitifs pour les habitants de la CANCA, ne serait-il pas préférable de moderniser « simplement » et à moindre frais cette ligne ? Vos électeurs n’ont que faire de savoir qui gère tel ou tel transport collectif. Par contre, ils sauront certainement remercier leurs élus si ceux-ci leur offrent des moyens de transports complémentaires à un coût attractif selon les deux seuls critères qui les préoccupent : Gain de temps et gain d’argent. 

 

Monsieur Paul, Maire de Saint-Martin du Var étonne par ses propos. Lors d’une réunion du SYMA à Plan-du-Var, il se sentait pleinement concerné par l’avenir des Chemins de fer de Provence. Or il dit :  « Les cadences de ce train ont été doublées de Nice à la Manda. Mais ce n’est pas normal que les habitants situés en amont, dans le périmètre de la Canca, ne soient pas pris en compte ».  Nous espérons que son amnésie récente n’est que passagère et lui souhaitons un prompt rétablissement. Les horaires des Chemins de fer de Provence depuis le 12 décembre 2005 permettent de faire passer 26 trains par jour (ouvrable) à Saint-Martin du Var, alors que les précédents horaires n’en faisaient passer « que » 18. C’est justement dans le sens d’une meilleure desserte de Saint-Martin du Var et Plan du Var que les nouveaux horaires ont été établis. Ainsi qu’il en a été convenu lors d’une réunion à Plan du Var à laquelle il a participé. Mais je comprends son embarras et la confusion de ses propos : Il est difficile de promouvoir en même temps une ligne de chemin de fer passant dans sa commune et une ligne de bus empruntant sensiblement le même trajet.

 

Monsieur Nègre, Vice-Président de la CANCA, délégué aux transports, indique pour sa part : « occupons-nous de ce qui nous regarde ». En effet, la ville de Nice participe au développement des Chemins de fer de Provence par le jeu des « clefs de répartition ». Par ce biais, la CANCA pourrait apporter des autorails neufs sur la ligne des Chemins de fer de Provence aux couleurs de la Ville de Nice ou de l’agglomération,  ce qui serait sans nul doute une mesure politiquement forte, peu coûteuse et aux retombées positives pour la CANCA. C’est dans cet esprit que sa phrase a été comprise par la « Coordination ».

 

Je remercie la CANCA de s’intéresser au « train des Pignes », et j’espère les quelques idées soumises dans ce courrier sauront vous inspirer dans le sens d’un développement harmonieux des transports en communs de notre si belle région, avec logique et sens de l’économie, en optimisant plutôt qu’en détruisant pour reconstruire, pour la grande satisfaction de tous.

 

Pour la Coordination des Clients des Chemins de fer de Provence,

William Waechter