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Et la Gare du Sud à Nice, monument historique, revient sur le devant de
la scène. Son démontage en règle, voulu obstinément par l'actuelle
municipalité de Nice, est précipité par les prochaines échéances. Un
article de Nice-Matin nous le rappelle cruellement aujourd'hui (voir ci-contre).
Si
la façade et la verrière de la gare sont aujourd'hui fort heureusement
protégées par leur inscription aux Monuments Historiques, le démontage
de la verrière est plus que jamais d'actualité. Sera suivi un
remontage, mais on peut raisonnablement s'inquiéter des délais et des
supposées difficultés techniques ou financières qu'un décideur inspiré
ne manquerait pas d'invoquer le jour venu.
Quant
à l'opération qui consiste à démolir tout ce qui n'a pas été classé
monument historique, jusqu'au moindre boulon et la plus petite poutre,
comment appeler ça sinon un acharnement?
La
gare ne sera pas démolie, Nice veut la démonter, transporter, et sans
doute un jour, remonter... Une nuance qu'il est difficile d'apprécier.
La Mairie n'est plus à 1.6 millions d'euros près pour effacer de la
mémoire collective ce batiment niçois qui la gène depuis près de trente
ans. Si le batiment gène, les terrains l'intérressent beaucoup, par
contre.
Nice-Matin
parle des places de parking perdues... Et des futures 1200 places
prévues pour les voitures. Pendant ce temps, ailleurs sur la planète
(mais alors très très loin...), on parle de transports collectifs
propres et de réchauffement climatique...
Personne, parmi les
élus ou la presse officielle, n'oserait-il envisager que le train
réintègre la gare; que le tramway et le train soient en correspondance;
qu'il y ait - enfin - une politique cohérente des transports en commun
dans cette ville?
C'est
pourtant ce que nous avons voulu rappeler dans la lettre extraite de
l'article "Rendez-nous la gare du Sud" et adressée le 30 novembre aux
candidats à la mairie de Nice (voir ci-contre). |
Lettre envoyée aux candidats à la Mairie de Nice 2008 (format PDF, 116 Ko) |