Coordination des Clients des Chemins de fer de Provence - "Faire de ce Train la fierté de la Provence !"
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 Intervention Création de cette page le 17/07/06 Politique 

Cette page est la suite de l'article "NICE-MARTIN, SAINTE PAROLE"

 

 

Communauté d'agglomération Nice Côte d'Azur

Conseil communautaire du 30 janvier 2006

Extrait des « minutes »

Pages 10 et 11 :

Intervention de Mr Paul, Maire de Saint-Martin-du-Var, concernant les Chemins de fer de Provence

 

(…) manière ou telle manière, avec l'appui de la population qui s'est déjà exprimée, et qui coûtera approximativement tant, combien nous donne-t-il, lui demander s'il participe comme il l'a fait pour la première tranche. Il faudra donc étudier auparavant, c'est aussi ce qui sous-tend cette délibération.

M. PAUL.- Je ne comptais pas intervenir sur cette délibération mais l'intervention concernant les chemins de fer de Provence m'oblige à intervenir pour préciser qu'on ne peut pas dire qu'au sein de cette communauté d'agglomération les chemins de fer de Provence ne nous regardent pas.

M. LE PRESIDENT.- Si, bien sûr.

M. PAUL.- Je ne peux pas accepter que l'on tienne ce discours dans cette assemblée alors que, de Plan-du-Var à Nice, cela représente les plus grandes cadences de déplacement, et d'ailleurs depuis le changement de service d'hiver, les cadences, les fréquences de déplacement entre Plan-du-Var, Nice et la Manda ont pratiquement été doublées, ce qui est le résultat de nombreuses interventions de la part du maire de Levens mais aussi du maire de Saint­-Martin-du-Var et d'autres maires de la ligne. Nous disons qu'il n'était pas normal que les trains s'arrêtent à la Manda et que les gens qui résident dans le canton de Levens soient obligés d'aller en véhicule jusqu'à la Manda alors que le train dessert Plan-du-Var, Saint-Martin, Castagniers et autres. Lorsqu'on parle du transport entre Plan-du-Var et Nice, on est entièrement dans un transport intra communautaire et cela représente, en fréquence d'utilisation et en nombre d'abonnés, le gros des clients des chemins de fer de Provence.

Je fais partie de ceux qui considèrent que la ligne des chemins de fer de Provence a plusieurs vocations dans sa partie intra communautaire, qui considèrent que c'est du déplacement pendulaire qui répond à des besoins de déplacement quotidien des gens qui vont travailler. Eh bien, on est en plein dans le cadre des transports intra communautaires et je pense qu'il est non seulement de la possibilité mais aussi du devoir de la communauté d'agglomération de favoriser ces déplacements puisque, en réalité, la communauté d'agglomération est compétente en matière de déplacements à l'intérieur du périmètre, et là on est en plein dans le vif du sujet.

En ce qui concerne les déplacements de plus en plus fréquents, nombreux vers les autres parties du département, je pense notamment à Puget-Théniers et toutes les vallées où l'on s'aperçoit qu'on a une remontée de population qui habite à Puget-Théniers et qui vient travailler sur la zone industrielle de Carros, alors là bien sûr on échappe à la communauté d'agglomération et l'échelon départemental a tout à fait son rôle à jouer. Monsieur le premier vice-président qui a en charge les transports mais aussi en charge des transports au niveau du département, a bien mesuré l'importance pour le département de ce moyen de transport. La ligne des chemins de fer de Provence a une troisième vocation qui est cette liaison entre Nice et Digne qui, aujourd'hui, est plus une vocation touristique qu'une réelle vocation de desserte économique. Je dis bien : aujourd'hui. Demain, on peut se laisser aller à rêver à un développement formidable de cette partie-là du transport et de l'activité de la ligne des chemins de fer de Provence, mais on a tellement de choses à régler sur la partie intra communautaire ou sur la partie du département, que la région doit pouvoir jouer son rôle dans cette partie-là.

Je pense donc qu'il est important que la communauté d'agglomération s'intéresse à l'ensemble des transports à l'intérieur de son périmètre et je dis que les déplacements entre Plan-du-Var et Nice sont des déplacements intra communautaires qui regardent la communauté d'agglomération et nous avons notre mot à dire sur l'organisation de ce transport.

Je suis partisan d'une homogénéisation aussi de la tarification parce qu'il n'y a pas de raison qu'aujourd'hui les déplacements ferrés et les déplacements routiers sur la même ligne, qu'il s'agisse d'une ligne de transport par car entre Plan-du-Var et Nice ou d'une ligne de transport ferré entre Plan-du-Var et Nice, soient en concurrence au niveau de la tarification alors qu'ils devraient être complémentaires puisque c'est une offre complémentaire de déplacement.

Voilà le sens de mon intervention (applaudissements).

M. LE PRESIDENT.- Je ne sais pas où vous avez pris le motif de cette phrase «je ne peux pas laisser dire que la communauté d'agglomération ne s'intéressera pas aux chemins de fer de Provence ». Il faut croire que j'ai été mauvais dans l'expression de ce que j'ai dit.

M. PAUL.- Pas du tout!

M. LE PRESIDENT.- Je rappelle encore une fois que la ville de Nice, en tout cas depuis que je suis aux affaires, c'est-à-dire dix ans, paye une somme considérable aux chemins de fer de Provence : ville de Digne, ville de Nice, conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, conseil général des Alpes­ Maritimes et région, précisément parce que la ville de Nice qui fait partie de notre CANCA considère que c'est une ligne qu'il faut impérativement, pour toutes les raisons que vous avez exprimées, particulièrement la troisième d'ailleurs, conserver et améliorer.

J'indique d'ailleurs à notre collègue Hervé Paul et à toutes celles et tous ceux qui sont ici et qui ne sont pas niçois, que continuant contre vents et marées et l'opposition farouche d'un certain nombre d'élus de la ville de Nice, je persiste à vouloir faire la nouvelle mairie place du Général De Gaulle, c'est-à-dire derrière la gare des chemins de fer de Provence. Un conseiller régional, dans les discussions que nous avons eues, m'avait suggéré dans le cadre du comité de pilotage qui avait été instauré à la demande de monsieur le ministre de la culture, que nous tirions la ligne de telle façon qu'elle ne s'achève pas en réalité dans la nouvelle gare construite il y a une quinzaine d'années en arrière, mais qu'on puisse l'amener jusqu'au seuil de la mairie qui sera construite.

Nous en avons débattu, cela présente des difficultés, mais ce que nous avons en tête, les Niçois, pour cette nouvelle mairie, c'est de prévoir un système de (…)

 

Communauté d'agglomération Nice Côte d'Azur Conseil communautaire du 30 janvier 2006