Coordination des Clients des Chemins de fer de Provence - "Faire de ce Train la fierté de la Provence !"
A LA UNEPOLITIQUEL'ASSISTANCELES HORAIRESPREMIERE VISITE
VIE QUOTIDIENNECONNAISSANCEENTRE-NOUSLE TOURISMEADHESIONS
EVENEMENTSDOSSIERSLE FORUMPROSPECTIVESDICO-CEPE
MODERNISATIONPARTENAIRESTEMOIGNAGESSTATISTIQUESLA BIBLIOTHEQUE
 Article - Coup de gueule Création de cette page le 19/01/06 Modernisation 
Voir aussi l'article du 29/05/06 : GERMINAL 2 : La Planète des Singes

 

GERMINAL 2006 : TRAVAUX IN-DIGNE

 

Sur une ligne de chemin de fer, chaque matin, par tous les temps, des Cheminots poussent une voiture d’environ 9 tonnes sur quelques dizaines de mètres pour permettre de la raccrocher en queue d’autorail le soir.

Nous sommes en France, nous sommes en 2006, nous sommes à Digne, mais la ville mérite-t-elle bien son nom ? Bien entendu, nous sommes aux Chemins de fer de Provence.

DANS L’INDIFFERENCE GENERALE

Quelquefois, cette manoeuvre quotidienne est faite sous le regard médusé de touristes, qui n’en croient pas leurs yeux. Des Cheminots peinant et maugréant dans le froid, parfois sous la pluie et la neige, poussant une remorque de 9 tonnes à la seule force de leurs bras. Et ils n’ont, la plupart du temps, même pas un quart d’heure pour faire cette manœuvre.

Les trains ont du retard ? N’accusez pas les Cheminots, ils font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’on leur donne. La situation est connue, ancienne, quotidienne, mais quel décideur s’est penché sur leur problème ? Personne.

Les Cheminots ont demandé que la voie soit en légère pente, pour faciliter la manœuvre. Sans suite. Ils ont alors suggéré que les Chemins de fer de Provence, avec l’accord de la SNCF, modifient les voies SNCF devant la gare pour permettre une manœuvre « mécanisée ». En vain. Car à Digne, ce ne sont ni les voies, ni l’espace, ni les aiguillages qui manquent. Tout le monde s’en fout, voilà tout.

 

 


Arrivée au terminus de Digne, il faut dételer la remorque (dételage manuel)

DEMANDES TROP RAISONNABLES ?

Il y a des Associations ferroviaires peu fortunées qui arrivent bien à se procurer des draisines, alors pourquoi pas les Chemins de fer de Provence ? Est-ce vraiment trop demander que de motoriser ce type d’opération ?

S’il faut publier ces photos par temps de pluie, sous la neige ou en pleine canicule pour enfin émouvoir un décideur, alors nous le ferons. Et n’oublions pas que le personnel n’est pas composé uniquement d’hommes (costauds).

William Waechter, le 19/01/2006


L’autorail pousse la remorque jusqu’à l’aiguillage (manuel) et le Chef de Train actionne l’aiguillage


Le Conducteur ramène l’autorail à quai puis vient donner un coup de main au Chef de Train.


Encore quelques dizaines de mètres ! Un jour pas trop difficile, il fait 2°C, mais la neige a fondu et il ne pleut plus...