DANS L’INDIFFERENCE GENERALE
Quelquefois,
cette manoeuvre quotidienne est faite sous le regard médusé de touristes,
qui n’en croient pas leurs yeux. Des Cheminots peinant et maugréant dans le
froid, parfois sous la pluie et la neige, poussant une remorque de 9 tonnes
à la seule force de leurs bras. Et ils n’ont, la plupart du temps, même pas
un quart d’heure pour faire cette manœuvre.
Les
trains ont du retard ? N’accusez pas les Cheminots, ils font ce qu’ils
peuvent avec les moyens qu’on leur donne. La situation est connue,
ancienne, quotidienne, mais quel décideur s’est penché sur leur
problème ? Personne.
Les
Cheminots ont demandé que la voie soit en légère pente, pour faciliter la
manœuvre. Sans suite. Ils ont alors suggéré que les Chemins de fer de
Provence, avec l’accord de la SNCF, modifient les voies SNCF devant la gare
pour permettre une manœuvre « mécanisée ». En vain. Car à Digne,
ce ne sont ni les voies, ni l’espace, ni les aiguillages qui manquent. Tout
le monde s’en fout, voilà tout.
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Arrivée au terminus de Digne, il
faut dételer la remorque (dételage manuel)
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DEMANDES
TROP RAISONNABLES ?
Il y a des Associations
ferroviaires peu fortunées qui arrivent bien à se procurer des draisines,
alors pourquoi pas les Chemins de fer de Provence ? Est-ce vraiment
trop demander que de motoriser ce type d’opération ?
S’il faut
publier ces photos par temps de pluie, sous la neige ou en pleine canicule
pour enfin émouvoir un décideur, alors nous le ferons. Et n’oublions pas
que le personnel n’est pas composé uniquement d’hommes (costauds).
William Waechter, le
19/01/2006
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L’autorail pousse la remorque jusqu’à l’aiguillage (manuel) et le Chef de
Train actionne l’aiguillage
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Le Conducteur ramène l’autorail à quai puis vient donner un coup de main au
Chef de Train.
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Encore quelques dizaines de mètres ! Un jour pas trop difficile, il fait
2°C, mais la neige a fondu et il ne pleut plus...
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