La cuisine électorale me fatigue au plus haut point, qu’il s’agisse de la gestion des transports ou du reste, alors, parlons un peu cuisine… Tout court !

Lorsque l’on plonge un homard dans une gamelle d’eau froide, il est heureux. Lorsque l’on allume le feu, l’eau se réchauffe et la bestiole se dit : « Tiens, il fait bon dans mon environnement, que reproche-t-on au réchauffement climatique ? » (enfin, bon, la pensée du crustacé n’est peut-être pas si profonde…).
Enfin l’eau arrive à une température critique, et notre ami ne bouge toujours pas. La montée en température progressive fait que, lorsque l’animal s’aperçoit enfin de la chaleur assassine, il est trop tard pour lui. Il est alors diablement conseillé de mettre un gros caillou sur le couvercle de la gamelle, car il gesticule avec force dans ses derniers instants, notre plat du jour…

Je sais, mon histoire est cruelle et a traumatisé mon enfance (au moins jusqu’à l’arrivée de la mayonnaise). Mais avec mon intérêt pour la défense des Chemins de fer de Provence depuis quelques années, j’ai l’impression que le homard, dans l’affaire, c’est un peu nous… Avec, en prime, les cuisiniers Vauzelle et Estrosi qui nous tapotent sur la cuirasse que « c’est un mauvais moment à passer, tout va pour le mieux ! ».

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