Humour

Dernier vestige continental d'une ligne régionale française de proximité, le Nice-Digne des Chemins de fer de Provence est le survivant d'un passé pas si lointain où les lignes dites "secondaires" sillonnaient notre pays.
Ce train est aussi - et surtout - le témoin que nombre de ces lignes, sacrifiées sur l'autel du progrès technologique - comme le furent les tramways - auraient pu, pourraient ou pourront, si elles renaissent, devenir à leur tour l'un des symboles de progrès... durable.
Est-il si idiot que ça de relier des communes moyennes entre elles par le moyen de transport le plus économique et le plus écologique qui soit ?
Mais revenons sur terre. Une partie des lignes ferroviaires a été - et est toujours - sacrifié non pas par désintérêt d'une population, ni même pour "non rentabilité", mais simplement par mode.
Et quand la mode ne suffit pas, on pratique l'étouffement forcé. L'histoire pourrait commencer ainsi : 12800 Vs. 21600. 12800, comme le nombre de passagers perdus en 2006.
21600, comme le nombre de kilomètres parcourus par autocars, perdus par les trains, les six premiers mois de 2007.

VOIR LE MENU